Recueil n° 2 – 2013 8
est l’expression d’une phase révolue basée sur l’irruption d’un changement brutal, à savoir la fin du monde.
Certes, elle n’a pas eu lieu malgré les prédictions mayas !
Néanmoins, elle rend compte des changements d’états dictés par l’évolution sociale. L’œuvre « grouille » de
business cards et de cartes de visite. Tels les vestiges d’un monde révolu, elle témoigne de la vision d’une
déchéance sociale.
Ces cartes de visite sont, en quelque sorte, les vestiges archéologiques d’une société dans laquelle, sans un
distinctif servant d’identifiant social, vous n’êtes plus rien. Comme nous l’avons mentionné plus haut, des
éléments extérieurs (cartes de visite, business cards,…) se greffent à la toile dans le but d’être touchés par la
main du visiteur.
WHERE
IS THE FLAG ?
(96 x 96 cm)
Le drapeau belge atomisé ? Cette myriade d’électrons libres fuyant dans l’espace se veut une vision personnelle
de la réalité politique belge. Le noir, le rouge et le jaune semblent évoluer sous la loupe d’un microscope. Cette
œuvre est, selon l’artiste, la métaphore d’une situation politique traduisant l’absence d’harmonie communautaire
au sein d’une même société. Une parabole sur une mécanique autodestructrice.
GREEN
IS GOOD
(96 x 95 cm)