Recueil n° 1 – 2012 56
MONUMENTAL
(150 x 150 cm)
affirme le mouvement dans l’hypertrophie du volume évoquant le gonflement presque germinal. L’instantané
avant la chute se retrouve dans la vague, comme l’extension du geste en suspension.
ROSELYNE DELORT qualifie son travail de « très physique » car elle apporte à la toile des matières telles que
l’acrylique, l’encre, le stucco ou le pastel. Elle a également travaillé à la « tempera » dans la réalisation de
fresques.
Sa formation s’est faite dans des ateliers ainsi que des écoles d’art à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, ainsi qu’à
Paris et Bruxelles (Atelier Wolvendael).
Ce qui la fait vivre, c’est également la pédagogie. En effet, elle anime un petit atelier à destination des enfants
qu’elle a aménagé chez elle, lequel fonctionne par thématiques, par exemple, la création d’une œuvre « à la
manière de… » tout en restant créatif. Elle anime aussi un atelier BD toujours destiné aux enfants.
Nous le constatons, ROSELYNE DELORT a une vie bien remplie !
D’emblée, nous restons sur notre faim en ce qui concerne son futur créateur. Car, à la vue de ses œuvres, de ses
possibilités et de la façon dont elle déploie son éventail chromatique, nous sentons poindre l’émergence d’un
discours nouveau dont nous ignorons encore la consistance.
Cela vaudra la peine d’attendre !
François L. Speranza.
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